vendredi, novembre 13, 2009

Cette nuit

Paris. La nuit. Longue bordée à pied pour rejoindre mes pénates. Seul. Rues désertes ou presque. Soudain, la présence réelle, directe, dans le nez et puis dans l'âme d'une odeur de fumée de bois. Quelqu'un se réchauffe dans l'obscurité de son foyer à la flamme ancestrale. Cette odeur, immense, comme une armée. Une armée silencieuse, une force qui m'impose par la conviction ce sentiment profond d'être seul et heureux.

1 Comments:

Anonymous Cendrillon said...

J'ai caché une aile sous mon pull,
l'autre ne demande qu'à naître,
ça me démange légèrement
plutôt de l'ordre de la caresse,
je me laisse...
porter par le vent!
nice day!

novembre 24, 2009 3:57 PM  

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