Se la raconter. Bien normal, puisque ce qui devient le plus "cher", le plus prisé, est le temps des idoles (ça n'as pas tjrs été comme ça ?) (Mais c'est une vision bien naïve. Et fausse. Nous faire croire que la "facilité", par la nature, par les qualités des uns ou des autres seraient ce qui rapporterai le plus.) On ne paie pas les gens (ou si peu) pour fabriquer, usiner, ou vendre, ce qui ne se paie plus (ce que plus personne ne peut payer, mais "doit" s'acheter, et la liste est longue). Mais les gens paient, ponctuellement, une liasse cash, pour des moments avec leurs idoles éphémères, leurs performances. Ce qui se vend "à prix d'or" : ce qui n'est pas "manufacturé", et ce qui le sert (en partie manufacturé). Alors, on singe, on veut faire son beurre avec soi, être l'idole. Et ce qui circule est "donné" ... Mais faire "circuler" est payant ...
Le socle des idoles sur le trottoir s'il vous plaît ! ... Tous !!! Je voudrais bien voir cela ... au matin ... pleins de télés, ordis ... sur les trottoirs. Tu sais, on verrait qu'ils auraient beaucoup servis, on verrai les gens aux carreaux, chez eux regarder, les yeux fatigués de tout cela, pleurant sur le temps perdus. Et on verrai des petites lumières dedans aussi. Et puis d'ailleurs ils ne resteraient pas derrière le carreau, ils sortiraient, ils en parleraient. Les trucs noirs, creux et secs au sol.
:-)
Quand et à qui "être soi" a-t-il suffit ? Salmon tu dis ? :-)
Tu me dis Pierre si je me (la) raconte n'importe quoi. Je t'embrrrrrrrrrrrrrrasse.
Toute vérité franchit trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence.
(Arthur Schopenhauer)
La vérité arrive toujours la dernière, et fort tard, parce qu'elle a pour guide un boiteux qui est le temps.
(Balthazar Gracian)
Le temps présent est semblable à la boule d'argile, le temps passé à la poussière de la terre, et le temps futur à la cruche.
(Nagarjuna)
Le traité de la grande vertu de sagesse
Le Temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l'ami qui s'en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.
(William Shakespeare)
Troïlus et Cressida
1 Comments:
Réponse à Pierre.
Se la raconter.
Bien normal, puisque ce qui devient le plus "cher", le plus prisé, est le temps des idoles (ça n'as pas tjrs été comme ça ?)
(Mais c'est une vision bien naïve. Et fausse. Nous faire croire que la "facilité", par la nature, par les qualités des uns ou des autres seraient ce qui rapporterai le plus.)
On ne paie pas les gens (ou si peu) pour fabriquer, usiner, ou vendre, ce qui ne se paie plus (ce que plus personne ne peut payer, mais "doit" s'acheter, et la liste est longue).
Mais les gens paient, ponctuellement, une liasse cash, pour des moments avec leurs idoles éphémères, leurs performances.
Ce qui se vend "à prix d'or" : ce qui n'est pas "manufacturé", et ce qui le sert (en partie manufacturé).
Alors, on singe, on veut faire son beurre avec soi, être l'idole.
Et ce qui circule est "donné" ... Mais faire "circuler" est payant ...
Le socle des idoles sur le trottoir s'il vous plaît ! ... Tous !!!
Je voudrais bien voir cela ... au matin ... pleins de télés, ordis ... sur les trottoirs.
Tu sais, on verrait qu'ils auraient beaucoup servis, on verrai les gens aux carreaux, chez eux regarder, les yeux fatigués de tout cela, pleurant sur le temps perdus. Et on verrai des petites lumières dedans aussi. Et puis d'ailleurs ils ne resteraient pas derrière le carreau, ils sortiraient, ils en parleraient.
Les trucs noirs, creux et secs au sol.
:-)
Quand et à qui "être soi" a-t-il suffit ?
Salmon tu dis ? :-)
Tu me dis Pierre si je me (la) raconte n'importe quoi.
Je t'embrrrrrrrrrrrrrrasse.
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