jeudi, septembre 20, 2007

Hurle-Vent


Paris. Palais Garnier.
Hier soir, assisté à la répétition générale du ballet en deux parties d'après le roman Les Hauts de Hurle-Vent d'Emily Brontë...
Histoire d’amour maudit. Tourmentée.
... les amours enfantines... le monde des paysans... le monde des bourgeois... les tiraillements... la demande en mariage... les frères ennemis... la consolation... les aveux de Catherine... le sacrifice!
Le chaos... la vengeance... les adieux!
Le désastre... la métamorphose... les visions d'Heathcliff... la déchéance d'Hindley...la mort d'Edgar. Le mariage forcé.

Le cimetière... la profanation!!... La désincarnation... La réunion pour l'éternité!!!

" Emily Brontë possède donc le plus singulier des pouvoirs : celui de sa dépendance à l'égard des faits. Avec quelques touches, elle sait évoquer l'âme d'un visage et rendre le corps superflu ; en parlant de la lande, elle fait souffler le vent et gronder le tonnerre. " Virginia Woolf
" Quand, parmi tous les arbres, je cherche celui dont la forme s'harmonise le mieux avec le cadre du roman tragique d'Emily Brontë, c'est l'image d'un vieux robinier tortueux qui me vient à l'esprit, d'un vieux robinier tordu par le vent qui souffle toujours dans la même direction ; l'écorce est noire, le tronc est creux et, dans ce creux, la pluie a formé une petite flaque où baignent quelques feuilles mortes. "
John Cowper Powys