vendredi, septembre 29, 2006

La rue soudain

M'émeuvent en fin d'après-midi
les ombres dures et l'éblouissement
de la rue
que j'emprunte soudain
à contre-jour

Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances...

" Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien; c'est dans les occasions où tout est à craindre, qu'il ne faut rien craindre; c'est lorsqu'on est environné de tous les dangers, qu'il n'en faut redouter aucun; c'est lorsqu'on est sans aucune ressource, qu'il faut compter sur toutes; c'est lorsqu'on est surpris, qu'il faut surprendre l'ennemi lui-même. "

Sun Tse (L'Art de la guerre)

mercredi, septembre 27, 2006

Yannis Ritsos


Un dessin datant de 1999 représentant le poète grec Yannis Ritsos (1909-1990) que m'a commandé mon ami Miltiades Papatheophanis. Réalisé en une nuit. Il se trouve aujourd'hui dans son bureau. Format : 44 x 44 cm. Crayons de couleurs sur papier japonais crème.

CONVERSATION AVEC UNE FLEUR

Cyclamen des Cyclades, dans un creux de rocher
Où as-tu trouvé des couleurs pour fleurir
Où as-tu trouvé une tige
Pour te balancer
Dans le rocher j'ai recueilli le sang goutte à goutte
J'ai tissé un mouchoir de roses et maintenant
Je récolte du soleil.

Yannis Ritsos

jeudi, septembre 21, 2006

Joie

Alors... seule la joie vaut en ce qu'elle est puissance infinie d'action, perfection et connaissance, perfection parce que connaissance, et liberté.
La joie, oui... La joie.

vendredi, septembre 15, 2006

"Bon, alors, t'en veux d' mon amour?"


Lui : – Tu sais qu'j'ai envie de toi?
Elle : – C'est quoi que je sens là?...

lundi, septembre 04, 2006

Roma, décembre 2003



Le soleil est très blanc et parfois argentique, pour finir en or sur le sol, ici.
Je quitte le forum. Ruines. Et laisse un chat endormi se dissolvant à la lumière des mânes de ses ancêtres. Un autre tente laborieusement de capturer sa proie dans l'herbe fraîche : un serpent.
Immense via del Corso pendant laquelle ces lignes ont été sauvées. Petit moment pour prendre un caffè, et je repars en laissant mon corps derrière moi, pour continuer d'avancer dans cette rue, à la légère, invisible en plein jour. Mais mon cœur m'a bien suivi : failli mourir plusieurs fois de mini-crises cardiaques aux croisements des féminités concentrées et de la force de leur présence érotique. Des chattes. Qui ont du chien. Mes instincts me frustrent. Mais mon esprit les relativise.
J'arrive sur la piazza del popolo. A l'heure du loup. Je rentre dans le cercle. Espace majestueux au milieu duquel trône, certains n'ont pû s'en empêcher, un obélisque. Ramsès II. Le Peuple.

Roma, décembre 2003

Miroir


Bruxelles. Avril 2004. Alors qu'il prend son amoureuse en photo, en couleurs, j'en profite et la photographie mais pas directement : en utilisant le reflet du grand miroir qui se trouve là, sur une armoire... Noir et blanc.

samedi, septembre 02, 2006

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